mardi 24 septembre 2013

Les Enfants de la Terre, tome 2 : La Vallée des chevaux



Les Enfants de la Terre, tome 2 : La vallée des chevaux, Jean M. Auel

Editions Pocket

699 pages

Résumé : 

Injustement chassée de la tribu qui l'avait recueillie, Ayla erre à travers les steppes désolées du nord de l'actuelle mer Noire, dans l'espoir de retrouver son peuple d'origine.
Elle finit par se réfugier dans une vallée où vit une troupe de chevaux sauvages. Là, elle fait d'extraordinaires découvertes et parvient à percer le secret du feu. Elle adopte aussi une pouliche et un lionceau, et parcourt le vaste monde, chassant en compagnie du plus puissant des prédateurs. Pour être pleinement heureuse, il ne lui manque qu'un compagnon. Mais le destin veille... Le jeune et blond Jondalar, après un long voyage riche en péripéties, la rejoindra et partagera sa vie dans la vallée.
Grâce à lui, Ayla va faire une découverte aussi importante que celle du feu : l'amour. Deuxième volet de la série " Les Enfants de la Terre ", La Vallée des chevaux confirmait l'irruption au firmament de la littérature romanesque d'une nouvelle étoile : Jean M. Auel, l'auteur de la plus grande saga préhistorique de tous les temps.

Mon avis :

Après avoir lu le premier tome qui fut un vrai coup de cœur pour moi, j'ai lu le deuxième tome : La vallée des chevaux.

Dans ce tome, on retrouve bien évidement la belle Ayla, seule, se dirigeant vers le nord pour retrouver les Autres. Et oui, souvenez-vous, à la fin du premier tome, Ayla avait été chassée du Clan de l'Ours des Cavernes par le chef lui-même : Broud.
Au cours de son voyage, elle tombera sur une caverne et décidera d'y passer l'hiver pour reprendre ensuite la route au printemps. Finalement, elle y restera plus longtemps que prévu.
Pendant ce temps, Thonolan et Jondalar, deux personnages avec qui on fait connaissance en début de roman, quittent leur propre clan, celui des Zelandonii, pour entamer un voyage. On suppose bien évidement qu'Ayla, Thonolan et Jondalar finiront par se rencontrer. D'ailleurs, les chapitres s'alternent entre Ayla et Thonolan/Jondalar.

J'ai beaucoup aimé retrouver Ayla. En effet, je m'étais beaucoup attachée à elle lors de la lecture du premier tome que c'était un plaisir d'aller une nouvelle fois à sa rencontre et d'y découvrir ses péripéties. Dans ce tome, elle fait des inventions comme le feu, la domestication d'une pouliche et d'un lionceau, des nouvelles techniques de chasse, etc. En bref, elle est si inventive et débrouillarde qu'elle en est admirable mais je trouve qu'à la longue, cela finit par gâcher un peu le réalisme de l'histoire puisqu'en effet, je pense qu'il est rare que ce soit une seule et même personne qui fasse autant de découvertes.
Je ne vais pas vous cacher que j'ai quand même beaucoup apprécié les belles découvertes d'Ayla. Et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire les passages où elle apprivoise Whinney, Rapide et Bébé sans s'en rendre compte.
Je l'envie la belle Ayla.

Quant à Thonolan et Jondalar, c'est avec plaisir qu'on fait leur connaissance mais on devine assez vite ce qu'il adviendra d'eux : la rencontre avec Ayla. Ce n'est pas une chose très dérangeante puisqu'on l'attend avec impatience toutefois, j'ai trouvé déplaisant le fait que la rencontre entre les protagonistes se fassent longue à venir dans la mesure où les scènes de Thonolan et Jondalar tournent en longueur. Du coup, ce n'était plus avec plaisir que je retrouvais les deux frères Zelandonii mais avec appréhension, ainsi j'étais toujours pressée de retrouver la belle Ayla.
Le personnage de Jondalar m'a beaucoup déplut. Il est ce que je n'aime pas chez un homme : coureur de jupon, fainéant.
De même, les scènes du Don au Plaisir, les Premiers Rites... sont souvent de trop à mon goût. J'ai trouvé que l'auteure insistait un peu trop sur le sujet.

Voilà ce qui m'aurait plu : Que Ayla et Jondalar se rencontrent bien plus tôt et que Jondalar fasse certaines découvertes à la place d'Ayla ce qui aurai gardé un certain équilibre et réalisme.

Enfin, lorsque nos personnages font connaissance, j'ai ressenti un soulagement : « Il était temps ! »
Mais là encore, j'ai été contrarié. Ce n'était pas à la hauteur de ce que je désirais pourtant je ne m'attendais à rien de précis. Peut être ai-je mise la barre trop haute ?
Ce qui m'a le plus étonnée, c'est l'apprentissage de la langue par Ayla. Elle apprend la langue par les mot de base et les plus utiles et à force elle élargit énormément son vocabulaire. Jusque là, c'est logique. Ce qui l'est moins c'est quand Ayla fait un rêve qui rappel sa vie avant le fameux tremblement de terre où elle perd sa famille et qu'au réveille elle parle couramment la langue de Jondalar alors que la veille, elle avait encore du mal à exprimer ses sentiments.
Où est donc passé le réalisme tant apprécié dans le tome 1 ?

Je suis triste de dire que ce tome 2 a été une déception mais là, en l'occurrence, c'en ai une.
Je lirais quand même le tome 3, Les Chasseurs de mammouths mais avec appréhension et en essayant de me mettre dans la tête que Jondalar n'est pas insupportable puisque je sens qu'il suivra encore longtemps Ayla.

Pour conclure, je n'ai pas vraiment apprécié ce tome beaucoup trop lourd mais je sais que bon nombre de lecteur l'ont apprécié donc ne vous arrêtez pas à mon avis.

4 commentaires:

  1. Une série que j'ai apprécié dans la globalité !

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    1. Qu'avais-tu pensé des tomes deux premiers tomes ? Je n'ai pas vu d'avis dessus sur ton blog.
      J'avais énormément apprécié le premier tome et le troisième tome à l'air plus agréable à lire que le tome deux.
      J'espère apprécier la saga.

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    2. Les deux derniers sont sans doute les moins bons, malheureusement... J'ai apprécié toute la série, mais les premiers sont clairement les meilleurs !
      Il faudrait que je me mette à chroniquer les suivants, il serait temps ;)

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    3. C'est marrant, moi j'ai bien mieux aimé le tome 2 que le tome 1. Je trouve fascinant toutes les découvertes qu'Ayla fait toute seule dans sa vallée, les décisions qu'elle prend à l'encontre de son éducation. Et les malentendus entre Jondalar et elle dûs à leurs éducations si différentes.

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